Lettre n° 36
Bonjour et bonne année « Entrer en empathie avec la vitalité naturelle de l’existence » nous suggère Jeremy Rivkin. Tel est mon vœu le plus ardant. C’est ce que je vous souhaite pour 2025. Et dès maintenant prenez date, nous fêterons les dix ans du tapis de poésie le weekend des 15 et 16 mars Fiesta poética ! Rencontre des arts et des gens, du public et du talent, de la création et de l’improvisation, je nous espère joyeux, et le cœur à œuvrer ! Atelier corporel du vendredi matin Nous nous retrouvons une fois par mois dans la salle paroissiale pour un travail d’exploration corporelle autour d’un thème : nos pieds, nos épaules, le bassin, la respiration….Venez vous joindre à nous les vendredis 10 janvier, 7 février, 7 mars et 4 avril de 10h30 à 13h. Rencontre Danse contact, Body mind Centering Animée par Marion Michel, le dimanche 26 janvier de 14 à 18h, à la salle paroissiale, suivie d’une jam. Renseignement, réservation : nathalie picard 0638669774 Atelier d’écriture du samedi matin De 10h30 à 13h au tapis de poésie les 10 et 25 janvier, 8 février, 8 et 22 mars, 5 avril. Un moment privilégié dans l’écrin du tapis de poésie, pour écrire et pour parler autour de ce qui s’écrit. Stage d’écriture Un stage d’écriture se dessine le grand weekend de l’ascension, du 29 mai au 1er juin. Il reste encore quelques places. Nous sommes actuellement à la recherche d’un lieu, n’hésitez pas à revenir vers nous si vous connaissez un endroit propice. « Ça m’ennuie que l’on n’ait pas pu ouvrir le grand chapitre du passage des eaux et que l’on ait fermé les vannes mentales de la pensée jubilatoire. Cela m’a ennuyé. Furieusement. Il n’est pas sûr que pour moi à cet endroit la pensée ne s’endigue. Dressée comme un cheval fougueux. Avec une fierté mal prête à se soumettre aux arbitraires du monde. Je trouverai bien à transformer l’essai. « Clavigonique. »La partition mentale du moment porte à cet endroit un mot incompréhensible. « Comment un mauvais signe peut-il être un bon présage ? » Nous avons autre chose à faire qu’apprendre à dompter l’eau, fut-elle porteuse de nos émotions les plus délétères, ou seulement les plus cachées. On apprendra à ne pas fuir. Encore une bouchée de gros sel pour faire saliver nos mémoires. Encore nos yeux fardés au noir charbon, incandescents. Encore distinguer ce qui se ressemble mais ne s’assemble pas. C’est bien de s’être extirpé de cette glaise, défait de ce fardeau. De se mettre au travail avec une attention toujours nouvelle à la trouvaille de l’instant.« Va au bout de tes phrases » même si tu ne parles pas l’allemand, le meilleur est à la fin même si ce n’est pas le verbe. Va jusqu’au bout de la phrase mais ne la referme pas d’un point, laisse-là qui chemine comme une pensée vagabonde, laisse-la faire son chemin. Nous avons tous survécu à l’enfance, chacun à notre façon, avec des trésors dérobés dans les poches. Pour certains ce sont des bombes, pour d’autres, des engagements. Nos initiales. Ne pas être. C’est bien parfois que la vie nous oblige à reprendre notre vrai cours. Fut-il souterrain. L’art se nourrit de la contrainte. Il nous oblige à inventer une nouvelle manière de passer à travers les frontières en devenant poreux. À bon escient. » nathalie picard 21 décembre 2024